ALICIA PENALBA, VERS L’ENVOL
Monographie présentant l’oeuvre de cette sculptrice née en Argentine et formée à Paris dans l’atelier d’Ossip Zadkine
Suite à sa disparition accidentelle en 1982, l’œuvre d’Alicia Penalba, sculptrice de renommée internationale, s’était retrouvé abruptement dans l’ombre. Née en Argentine, ce n’est qu’en 1948, âgée de 35 ans, qu’Alicia Penalba arrive en France, à son arrivée à Paris, diverses rencontres vont la conduire à la Grande Chaumière dans l’atelier d’Ossip Zadkine auprès duquel elle se forme et où, très rapidement, elle fait montre d’un talent certain. Elle y travaillera trois ans tout en étudiant ses aînés, Anton Pevsner, mais surtout Constantin Brancusi, qu’elle rencontrera à plusieurs reprises. À partir de 1951, elle se consacre exclusivement à la sculpture non figurative. À partir des années 60, son évolution artistique l’amène à réaliser des sculptures monumentales pour des projets architecturaux qui la conduisent à simplifier les volumes pour obtenir des formes épurées. L’air et la lumière vont alors devenir les fils conducteurs de sa quête artistique.
Cette monographie de référence rend hommage à cette grande artiste dont les oeuvres sont présentées dans la plupart des grands musées internationaux : le Centre Pompidou, la Fondation Pierre Gianadda, le musée Kröller-Müller, The Cleveland Museum of Art, le Hakone Open-Air Museum…
Cet ouvrage dont les textes sont écrits par Frédérick Aubourg sera préfacé par Pierre Wat (professeur d’histoire de l’art à l’université de Paris-I, historien d’art connu et reconnu).