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Un bon cru pour Art Paris 2023

Des valeurs établies aux plus jeunes générations d’artistes, cette édition de la foire d’art moderne et contemporain réunit un plateau de qualité jusqu’à dimanche au Grand Palais Éphémère.

C’est un nouveau printemps pour Art Paris. Au Grand Palais Éphémère, les grandes galeries françaises sont là, de Nathalie Obadia à Perrotin en passant par Lelong & Co., Templon, Mennour, Almine Rech, Mitterrand… « Nous avons beaucoup d’artistes à montrer et c’est important pour nous d’être aussi local dans cette foire centrée sur les collectionneurs parisiens, où nous avons exactement le même emplacement d’ailleurs qu’à Paris+ par Art Basel, et dont la liste des galeries est en nette hausse », confie Emmanuel Perrotin, tout juste rentré d’Art Basel Hong Kong. La galerie expose notamment un mur consacré à Claude Rutault, auquel le Louvre, le Centre Pompidou et le musée d’Orsay vont rendre hommage ce printemps, ainsi qu’une œuvre d’Anna-Eva Bergman, dont la rétrospective ouvre cette semaine au musée d’Art moderne de Paris.

Implantées ou non dans la capitale, nombre de galeries étrangères plébiscitent désormais Art Paris. Chez Xippas, qui présente un étonnant buggy de Blair Thurman, exposé cet hiver au FRAC Normandie à Caen, pour 50 000 euros, la foire attire non seulement les collectionneurs habituels, « mais aussi, grâce à son emplacement, les habitants des 7e et 15e arrondissements, avides de culture », note Tristan van der Stegen. Pour le Bruxellois Rodolphe Janssens, Art Paris est « la foire du vrai marché, celui des pièces entre 10 000 euros et 150 000 euros, et des gens avec qui on peut échanger et qui cherchent des œuvres sans esprit spéculatif ». Outre une très jolie série sur papier consacrée aux hiboux par Gert & Uwe Tobias, la galerie montre une imposante scène digne d’un harem par Roger-Edgar Gillet, tableau de 1969 inspirée du bain turc d’Ingres, pour 130 000 euros. Deux Français ont voulu l’acheter au même moment, peu après le début du vernissage le 29 mars, dont l’un pour une fondation américaine, mais c’est finalement celui qui le destinait à sa maison en France qui l’a acquis. Par ailleurs, Rodolphe Janssens montre des œuvres abstraites du Belge Léon Wuidar, dont trois peintures ont été récemment acquises par le Centre Pompidou. François Rouan est à l’honneur sur plusieurs stands, notamment chez Templon et Ditesheim & Maffei Fine Art, tandis que A&R Fleury montre Hans Hartung, Serge Poliakoff et Victor Vasarely.

Par Alexandre Crochet

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