Karel Appel

Karel Appel 100

Musée d'Art Moderne CoBrA

On the occasion of the 100th birthday of Karel Appel (Amsterdam, 1921-Zürich, 2006), the museum opens an exhibition with the most beautiful works of Karel Appel from its own collection, supplemented with a number of special loans.

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Karel Appel, art as a celebration !

Musée d'Art Moderne de Paris

Taking as its starting point a remarkable group of twenty-one paintings and sculptures donated by the Karel Appel Foundation in Amsterdam, the Musée d’Art moderne de la Ville de Paris is presenting an exhibition covering the artist’s entire career, from the CoBrA years to his death in 2006.

The cosmopolitan Dutch artist Karel Appel is known as one of the founding members of the CoBrA group, created in Paris in 1948 and self-dissolved in 1951. With members including Asger Jorn and Pierre Alechinsky, CoBrA set out to eclipse such contemporary academic forms as abstract art, which they saw as too rigid and rational. They proposed instead a spontaneous, experimental art that included various practices inspired by Primitivism. They were especially drawn to children’s drawings and the art of the mentally disturbed, and held fast to the international aspirations characteristic of the avant-garde.

Contemporary with Jean Dubuffet’s Art Brut et Compagnie, also founded in 1948, CoBrA was part of the same counter-culture, rejecting established values, calling for a fresh start freed of convention, and espousing the spontaneity of naive art.

Something of a nomad, Appel lived in a number of different countries. In 1950 he moved to France, where his work was actively backed by critics like Michel Ragon and Michel Tapié, who saw in his work the European equivalent of the Abstract Expressionist movement that had sprung up around Jackson Pollock.

Appel went on to work in a complex gestural vein. After a transitional period in the 1970s during which he moved back towards abstraction, the 1980s saw a return to the more painterly approach of the large polyptychs that are a high point of the show. The sculptures dotted through the exhibition include CoBrA bricolages and enormous baroque installations whose playfulness echoes the vitalism of the painted oeuvre.

The exhibition will include a large group of landmark works, among them the Carnet d’art psychopathologique and paintings and ceramic sculptures from the 1950s. The visitor then moves on to big installations from the 1970s and 1990s, and the exhibition closes with a little-known artistic testament painted just before Appel’s death in 2006.

Curator: Choghakate Kazarian

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Karel Appel | A retrospective

Kunst Museum Den Haag

Internationally, Karel Appel (1921-2006) is perhaps the most renowned Dutch artist of the latter half of the twentieth century. In 2016 it will be ten years since his death: time for a new generation of visitors to look afresh at an oeuvre that many people still associate with Cobra and the 1950s, although it actually extends over a period of more than sixty years. In this major retrospective, therefore, Cobra is just one of the many aspects of Appel’s work that will be reconsidered from a number of (sometimes unexpected) points of view. The show will revisit, for example, the artist’s early interest in psychopathological art, his stylistic experiments and his highly personal – and sometimes almost abstract – interpretation of traditional subjects like the nude, the portrait and the urban or rural landscape. The exhibition at the Gemeentemuseum will be a pivotal part of a wider international reappraisal of Karel Appel’s work, which is also to include exhibitions in Paris, London and Washington.

The Gemeentemuseum Den Haag’s new exhibition of 67 paintings, 12 sculptures and more than 60 drawings demonstrates that Karel Appel was more than just a member of the Cobra movement and more than his flamboyant personal image. The show will revisit, for example, Appel’s early interest in Outsider Art, his wide-ranging stylistic experiments, and his highly individual – sometimes almost abstract – interpretation of traditional genres like the nude, the portrait and the urban or rural landscape. The Gemeentemuseum Den Haag’s relationship with Karel Appel goes back many years. The museum has held a number of major exhibitions and in 1983 and 2002 the artist donated a large number of drawings to the museum. This retrospective is further evidence of that close relationship.

Catalogue
The exhibition will be accompanied by an impressive work of reference on Karel Appel. The book is being published in English and Dutch by publishers Walther König of Cologne. In addition to essays by Rudi Fuchs, Klaus Ottmann and Dr Franz-W. Kaiser, it will contain an interview with art critic Michel Ragon, one of the last remaining first-hand witnesses of Appel’s Cobra period in Paris. In addition, thanks to new research, the publication will include both a detailed chronology and a completely updated version of Karel Appel’s renowned counter-cultural manifesto.

The exhibition is supported by the Karel Appel Foundation.

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Karel Appel au Centre Pompidou

Un art humaniste et expressionniste !

Cette exposition est consacrée à Karel Appel, l’un des fondateurs de CoBrA.

S’il a beaucoup produit – peintures, dessins, sculptures – et beaucoup vendu, il a eu l’intuition de conserver beaucoup d’oeuvres – et pas les moindres –, aujourd’hui protégées par une fondation dirigée avec intelligence et générosité par sa veuve. Grâce à la liberté qu’elle a accordée au Centre Pompidou, cette exposition rétrospective propose une sélection souvent inédite de quelque quatre-vingt-cinq oeuvres sur papier, de 1947 à 2006, année du décès de l’artiste.

Karel Appel est né en 1921 à Amsterdam. Âgé d’à peine 20 ans, il fait sous l’occupation allemande ses études artistiques à l’Académie des beaux-arts d’Amsterdam. Deux ans après la fondation de CoBrA il s’installe à Paris où il est proche de Michel Tapié comme de Michel Ragon. Appel voyage, passe du temps à New York, collabore avec des architectes, avec des musiciens de jazz. Dizzy Gillespie réalise ainsi la musique du film documentaire de Jan Vrijman, La réalité de Karel Appel, projeté dans l’exposition. Au milieu des années 1960, il acquiert le château de Molesmes, revendu en 1976, et s’installe à Monte-Carlo. Même s’il ne retournera jamais vivre dans son pays natal, il sera toujours soutenu par les institutions néerlandaises et recevra des commandes de scénographies pour l’Opéra comme pour des ballets. Il meurt à Zurich, mais est enterré au Père-Lachaise à Paris, la ville qui compta tant pour lui dans ses jeunes années.

Le mouvement CoBrA est né dans le Nord de l’Europe, et s’est nourri d’une philosophie humaniste marquée par l’expérience encore vive de la Seconde Guerre mondiale. Il fut à la fois une bénédiction et une malédiction pour les artistes qui y prirent part. Une bénédiction lorsque des expositions collectives leur permettaient de se confronter à d’autres idées et traditions esthétiques que celles en vigueur dans leurs pays respectifs, les invitant à partager leurs acquis et à apprendre les uns des autres. Une malédiction car certains anciens membres ont souffert de la longévité du soi-disant « CoBrA » – le groupe quant à lui éclata dès 1951 ! –, leur nom y étant souvent trop étroitement associé même si le temps avait fait parfois considérablement évoluer leur oeuvre. Le Néerlandais Karel Appel, instigateur déterminant du mouvement en 1948, est l’un d’entre eux. Aujourd’hui, une nouvelle génération de galeries, de collectionneurs et d’historiens d’art pose un nouveau regard sur cette période de l’histoire de l’art et semble redécouvrir l’oeuvre d’Appel, l’un des plus grands artistes européens de la seconde moitié du 20e siècle.

Lien vers l’exposition

KAREL APPEL: The early years 1937-1957

Michel Ragon

Michel Ragon, collaborateur de la revue Cobra dès son premier numéro, ami de jeunesse d’Appel, fait à la fois ici œuvre d’historien et de mémorialiste, appuyant ses propos de nombreux documents (manifestes, tracts, préfaces) et de lettres inédites de Christian Dotremont et de Asger Jorn. Ses souvenirs sur Cobra éclairent d’un jour nouveau l’histoire d’un moment capital de l’art moderne. Cet ouvrage a encore la particularité de donner une place importante aux travaux d’adolescence et de jeunesse de Karel Appel, montrant que l’artiste anticipait déjà sur ce que serait le « style » de Cobra.

Éditions Galilée
Format : 24,5 x 33,5 cm
Nombre de pages : 552
Prix : 160 €
Date de parution : 1988
ISBN : 9782718603452
En petit format : Karel Appel, de Cobra à un art autre (1948-1957), édition Galilée 1988.

Lien vers les éditions Galilée

Karel Appel 40 ans de peinture sculpture et dessin

Collectif

Cet ouvrage rassemble, sous la direction de Claude Fournet, un ensemble de textes jalonnant l’œuvre et le parcours artistique de Karel Appel de 1947 à 1987. Il s’agit de documents, pour beaucoup inaccessibles jusqu’ici en français ou bien encore dispersés dans des revues devenues, avec le temps, introuvables. L’ensemble s’ouvre sur des « Poèmes, aphorismes, réflexions » de Karel Appel.

Éditions Galilée
22 x 23,5 cm
1987
424 pages
Prix : 104 €
ISBN : 9782718603193

Lien vers les Éditions Galilée

Street Art de Karel Appel

Pierre Restany

Sous-titré « Le second souffle de Karel Appel » et illustré de 24 documents et reproductions noir et blanc, ce livre fouille une part essentielle de l’œuvre de Karel Appel : « Quarante ans de street art, de promenade dans la rue, de collecte et de recyclages des objets trouvés, qui deviennent une foule de personnages, une infinie galerie de portraits, un bestiaire fabuleux. » À la rencontre de cette respiration du monde, cette prise du « souffle créateur » qui se trouve au cœur de l’œuvre de Karel Appel, le travail de Pierre Restany est devenu une référence obligée.

Éditions Galilée
12 x 18,5 cm
1982
88 pages
Prix : 16 euros
ISBN : 9782718602370

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