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BRAFA Art Fair

29 janvier - 5 février 2023

En 2023, pour sa quinzième participation à la BRAFA, A&R Fleury présente un projet associant l’art moderne à l’art d’après-guerre et contemporain.

 

BRUSSELS EXPO | HEYSEL | STAND 45 

Place de Belgique 1
1020 Bruxelles
Belgique


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La galerie présente une exceptionnelle œuvre de Calder datée de 1947. Elle explore les formes mythiques (serpentins, volutes, cercles) que l’artiste utilisera en sculpture comme en peinture tout au long de sa vie. La grande force de cette œuvre réside dans l’équilibre entre l’énergie du vocabulaire géométrique et la fluidité des motifs marins, qui procurent une sensation de mouvement, contrastant avec la nature statique des œuvres bidimensionnelles. Les travaux de l’artiste réalisés à cette période sont d’une grande rareté ; ici, il résonne notamment avec la nature fantaisiste de Joan Miró, artiste onirique et ami de Calder, qui sera également à l’honneur dans le stand avec deux pièces insufflées d’une grande poésie.

“Pour moi une forme n’est jamais quelque chose d’abstrait ; elle est toujours le signe de quelque chose. C’est toujours un homme, un oiseau ou quelque chose d’autre. Pour moi, la peinture, ça n’est jamais la forme pour la forme.”

Joan Miro (entretiens et commentaires, par J. J. Sweeney, Partisan Review, février 1948)

Ce grand bronze représentant un Oiseau migrateur posé sur un rocher en plein océan, se fait l’écho de la grande imagination de l’artiste et du monde onirique qu’il construit autour de l’enfance et du rêve. Rare par sa patine, il avait été acquis par un grande figure du cinéma français, directement auprès d’Aimé Maeght. La galerie propose également une huile sur toile inédite sur le marché, Personnage, oiseau. Composée des couleurs primaires, précédemment découverte dans l’atelier de Mondrian, elle dévoile la manière dont Miró aborde ses sujets, entre figuration et abstraction.

© A&R Fleury

“Il y a dans l’art de Penalba quelque chose de profondément naturel. Tant d’œuvres requièrent, pour être goûtées,
de longues explications esthétiques, métaphysiques ou sociologiques ; tant d’œuvres n’existent que grâce à la littérature qu’elles suscitent. Celle de Penalba se distingue parce qu’elle n’exige aucun commentaire.”

André Berne-Joffroy

Alicia Penalba, Passion de la Jungle, 1954, 56 x 34 x 34 cm.

Abstraction lyrique, dripping, tachisme, grattage et autres innovations développées par les plus grands maîtres sont exposées cette année par la galerie. Ces plasticiens majoritairement européens ont partagé une approche artistique singulière et innovante de la peinture ou la sculpture. Leur méthode de travail est expérimentale, matiériste et se focalise sur des médiums assez traditionnels, mais avec des techniques radicalement novatrices. Les œuvres présentées vont au-delà de la peinture conventionnelle. Les grattages et soustractions de matière de Hans Hartung dialogueront aux côtés des formes construites de Poliakoff, et les vibrations et projections de couleur de Sam Francis seront juxtaposées au lyrisme de Gérard Schneider.

“L'idée sans le mot serait une abstraction ; le mot sans l'idée serait un bruit ; leur jonction est leur vie.”

Victor Hugo

Enfin la galerie dévoile un ensemble inédit d’œuvres de Bernar Venet, qui fut un temps minimal mais en perpétuelle évolution, pour nous proposer un langage singulier et conceptuel, tournant encore une fois autour de la notion d’équilibre et d’espace. Sculptures et œuvres graphiques seront mises en avant et permettront au spectateur de découvrir ces deux grands axes de recherche.

Oeuvres

Gérard Schneider

Opus 48/D, 1959
Huile sur toile
114 x 146 cm.

Alexander Calder, Eastham

1947

Alicia Penalba, Grande liturgie végétale

1957

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