Hans Hartung | The last paintings

On distingue deux grandes périodes d’innovations : la première s’étend de 1980 à 1986, où l’on assiste à un intense combat entre l’artiste, la matière et le support. Hans Hartung se révèle une fois de plus très ingénieux, allant jusqu’à cueillir des branches pour s’en servir de pinceaux. À partir de 1986, Hans Hartung développe un ultime procédé en introduisant, dans son arsenal déjà très vaste d’outils, de nouveaux moyens de pulvérisation tels que la tyrolienne ou la sulfateuse. Cette dernière étape, centrée sur les projections, exclue tous contacts directs avec les toiles et les panneaux.

Ce génie du XXe siècle, dont l’œuvre influence encore aujourd’hui le monde de l’art contemporain, n’a cessé d’innover et de trouver de nouvelles voies afin d’exprimer son besoin de créer, et d’agir sur la toile. Son rapport au monde céleste, omniprésent depuis l’enfance, prend toute sa forme et sa splendeur au cours de cette ultime période, dénouement d’un incroyable parcours tourné vers l’avenir, associant émotion, innovation et technologie.